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20 février 2009

INTRODUCTION Le XIXe siècle voit l'annonce d'une

INTRODUCTION

		Le XIXe siècle voit l'annonce d'une société nouvelle s'opérer sous les conséquences de la Révolution française qui marque la fin de la monarchie absolue et de l'Ancien Régime, ainsi que de l'avènement de la première République. Elle passe par différents régimes depuis 1792 jusqu'à l'aube de la Restauration, en mars 1814, avec l'écroulement de l'édifice de Napoléon. 
Lorsque celui-ci, le 20 mars 1815, revient aux Tuileries et se réinstalle dans le palais abandonné la nuit précédente par Louis XVIII, il s'octroie provisoirement la domination du pays. L'empereur n'entend associer au pouvoir que des notables, lesquels ont pris goût aux principes libéraux de la Charte.

	Au début du XIXe siècle, le terme de notabilité est utilisé par les contemporains pour définir la catégorie dirigeante, à savoir les aristocrates, les pseudo-nobles ou encore la grande bourgeoisie. La puissance de la notabilité française provient tout d'abord de leur richesse, qui leur permet d'exercer un rôle dans le monde politique, ainsi que des traditions familiales : le notable, le plus souvent, est un héritier. Enfin, elle se définit par leur influence; en effet, ils exercent les plus hautes places dans la fonction publique et se sont octroyé d'importantes fonctions représentatives.
Ces catégories dirigeantes exercent leur pouvoir au niveau local, car c'est en province que leur puissance naît. Ils sont, en somme, les maitres de l'administration locale. 
Après la fin de la monarchie de Juillet de 1848, qui laissera place à une société profondément transformée, ils ne seront plus qualifiés de notables, mais de nouvelle élite. 

Comment les bouleversements politiques et sociaux de l'État français ont-ils entraîné la fin du système de domination des notables marquée par la montée en puissance de la bourgeoisie industrielle et financière ?









































Transition:
Le pouvoir des notables s’établit donc dans de nombreux domaines dans la première partie du XIXème siècle. Le notable est omnipotent. Mais cette classe est nouvelle, et donc fragile. Les divisions politiques sont nombreuses, et le choix d’un gouvernement spécifique est difficile.

II- Des notables divisés: l'échec d'une politique face à une société en mutation

A) l'état de la France en 1815 : des bouleversements sociaux qui provoquent une division des classes dirigeantes

1)UNe révolution française qui a affaibli la société

Après la révolution française, on a de sérieux problèmes démographiques, la société est profondément heurtée. Certaines villes se développent tandis que d'autres demeurent archaïques, les français se meuvent donc dans une société d'exclusion.
On a des divisions culturelles importantes: la sous alphabétisation et la sous scolarisation dominent la masse rurale, le peuple urbain, plus les femmes que les hommes.
Même attitude ambiguë de la classe dirigeante se retrouve à l'égard de l'enseignement des élites. La réorganisation impériale avait pour ambition de doter la France d'élites unifiées par une formation commune: le monopole de l'Université, la militarisation des lycées, le système des écoles spéciales et des facultés professionnelles.

Méfiance des notables à l'égard d'ouverture de l'enseignement secondaire, les notables fermés à cet enseignement : on rend responsable des troubles révolutionnaires, ce qui produit des oppositions politiques entre les fractions de la classe dirigeante. les milieux dirigeants sont donc toujours enfermés dans les canons classiques, dans le culte de l'antiquité classique, les lettres anciennes. Centralisation universitaire à Paris, l'Université est un monde fermé, 
Tout cela constitue une régression par rapport aux innovations pédagogiques des écoles du Directoire.

2)La division des notables sur le plan politique (les différents partis et idéologies correspondantes)

La classe dirigeante qui domine sans partage les diverses sphères de la vie sociale offre une image paradoxale. Apparemment les notables détiennent tous les leviers de commande: politique, administration, économie, culture. Pourtant ils n'ont pas su gérer le passage en douceur vers une société démocratique. Les souvenirs de la terreur  les auraient empêché d'évoluer ou de fusionner. 
Les unes, dirigeantes sous la restauration, sont restée attachées au système le plus traditionnel appuyé sur l'eglise et la noblesse ancienne.  Les autres son,t prêts à une ouverture.

Les différentes familles politiques:

Les bonapartistes
Les ultraroyalistes
les légitimistes

Les libéraux
En philosophie, on s'intéresse aux relations entre les individus et la société. Le libéralisme pense que les actions individuelles sont bénéfiques au corps social.
Ils sont donc hostiles aux privilèges de corporations, de classes, de religion,. Liberté de pensée, de religion, de parole, de la presse, etc... un régime représentatif. Il y a plusieurs familles libérales cependant.

Le libéralisme tout d'abord règne à gauche. Irrémédiablement hostile à l'Ancien Régime, anticlérical.
Théoricien de la gauche libérale: Benjamin Constant. 

Les représentants libéraux: à savoir Guizot, Rémusat, Barante, Royer-Collard. Discours simple: la base de notre droit est la Charte, contrat fondamental entre légitimité et nation.

Même à droite le libéralisme est présent. 

Il est cependant chez les ultraroyalistes des conceptions anti-libérales. L'individu demeure subordonné à la société, le roi est un « représentant de Dieu » dans l'État.






Transition : Ces divisions politiques ne peuvent assurer la stabilité d'un régime. Les conflits internes sont tels que les classes dirigeantes échouent dans leur tentative d'instauration d'un gouvernement. 

B) L’instabilité politique : échec d’un gouvernement des notables jusqu'en 1848

En 1830 il y a une crise politique: Charles X publie des ordonnances qui entre autre suspendent la liberté de la presse et qui rétablissent la censure, c'est ce qui provoque la Révolution de 1830, qu'on appelle aussi les Trois Glorieuses. Le peuple de Paris descend dans la rue et se livrent à des combats révolutionnaires le 27 28 29 juillet. Plus de 800 hommes sont blessés, 4000 blessés. On adopte donc ce qu'on appelle la solution orléaniste; c'est à dire qu'on déclare le duc d'Orléans le roi des français. Le 7 aout 1830, c'est donc le début de la monarchie de Juillet avec un roi: Louis-Philippe Ier.

1)La fin de la monarchie de Juillet et Les débuts de la société industrielle: une remise en cause du système de domination

Sous la monarchie de juillet, les penseurs, les intellos vont repenser la société, on va petit à petit s'indigner, de plus en plus, contre le gouvernement des notables. 

Essor des socialismes utopiques: une nouvelles manières de percevoir la société
Aggravation des inégalités sociales et paupérisation des travailleurs =>misère paysanne
c'est ce qu'on appelle le socialisme utopique.

On trouve:
les saint-simoniens, qui prolongent la pensée de Saint-Simon qui proposent l'idée d'une étatisation des moyens de production et d'échange; 
Les fouriéristes, adeptes de l'idéologie de Fourier. Fonder société sur la satisfaction des passions et sur le travail attrayant. 
Proudhon. Contre le profit du capital, contre l'Etat, contre la religion, il lui reproche d'être une source d'aliénation.
Pierre Leroux, se rattache à Rousseau, pacifiste, souhaite une Union européenne, penseur influent pour les écrivains romantiques à savoir Sand, Hug..

2) une classe dirigeante de plus en plus critiquée : crises économique et financière, morale et idéologique.

La crise économique et financière

Mauvaises récoltes de 1846
On a donc une crise agricole. Crise aussi de l'élevage. 
Disette.
Industrie touchée. Bcp de faillites. Dans certains secteurs comme la métallurgie, les travaux des chemins de fer, c'est la crise boursière, paralysie industrielle.
La misère agricole entraine troubles sociaux, agitation sociale, délinquance, ce qui inquiète la pop. La mortalité s'accroit, elle atteint 239 décès pour 10 000 habitants (en 1844, on en compte 220). Mouvements de grève se multiplient.

La crise morale et idéologique dirigée contre les catégories dirigeantes

cette crise encourage une peur sociale dirigée contre le prestige des notables. 
Actes qui donnent l'impression d'une immoralité des notables: Népotisme dans la fonction publique et la magistrature.
Ces défaillances ruinent le prestiges des notables surtout aux yeux de la petite bourgeoisie. 
C'est peut-être la fin d'un système de domination...

Transition:
L'essor d'une nouvelle société industrielle marque sans doute la fin de la domination des notables, qui d'une part n'ont pas su rétablir une sécurité politique, et qui d'autre part se font progressivement effacés par l'essor d'une bourgeoisie nouvelle, qui domine les leviers d'une nouvelles économie et d'une nouvelle industrie. L'essor des classes moyennes et ouvrières vont également participer au déclin de l'influence des notables. 
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